Jeanne Navarro

Comme je le mentionne dans mon annonce, j'ai un parcours très académique : baccalauréat littéraire mention Bien, deux ans de CPGE littéraire mention Bien, une triple L3 Histoire - Philosophie - Géographie aux universités Paris Sorbonne (Paris IV) et Paris Nanterre (Paris X), un M1 de géographie du développement à Université Paris Sorbonne (Paris IV, nom complet de mon Master correspondant au sigle "GAED : MDS"), et un double M2 dans ce premier master et dans un autre co-accrédité par Panthéon Sorbonne (Paris 1) et l'EHESS : le master Migrations.

Mon approche, lorsque je découvre un nouvel élève, est dans un premier temps de faire un premier état des lieux : la méthode de ses professeurs, son niveau actuel notamment à travers ses copies, ce sur quoi il travaille, mais également ses goûts pour comprendre comment je peux lui faire aimer une matière. La majorité du temps, les élèves ont de grosses difficultés méthodologiques pour organiser leur travail à la maison, mais également pour structurer leurs copies. C'est normal ! Tous les cerveaux sont différents, mais ces lacunes altèrent la confiance en soi car même quand on a de bonnes idées, on ne sait pas comment les exprimer sur le papier. Mes années de CPGE m'ont permis de comprendre comment fonctionne un argumentaire littéraire, et je commence généralement par ça.
La deuxième lacune que je retrouve le plus souvent est que les élèves ont souvent du mal à comprendre ce que signifie "lire un texte de manière active". J'accorde beaucoup de temps à ce travail là, qui me parait fondamental aussi bien en français qu'en philosophie, en histoire ou même dans les cours de langue étrangère. C'est un travail souvent faciliter par la première étape de renforcement méthodologique, car une fois qu'on a compris comment construire un texte littéraire, c'est toujours plus facile d'en lire un nouveau !
Le troisième et dernier point qui me parait incontournable est la problématisation. C'est toujours une étape compliquée, car très floue. Qu'est ce que ça veut dire de "problématiser un sujet" ? A partir de quoi ? Une fois cette étape maîtrisée, les élèves sont suffisamment confiants pour s'autoriser à réellement s'intéresser à une matière sans craindre de ne pas être au niveau.

C'est ainsi que je construis mes cours, en adaptant également le rythme des séances au niveau et aux besoins de l'élève (entre une et trois fois par semaine). Je ne peux malheureusement pas dispensé de cours en présentiel, car j'effectue en ce moment un séjour de recherche en Argentine.
Dans l'attente de vous rencontrer prochainement !

Jeanne